Après analyse du PLU nous constatons que la contrainte principale pour l’opération vient de la faible emprise au sol des constructions. Pour la zone en référence, l’emprise au sol ne doit pas excéder 20 % de la superficie de l’ensemble du terrain. Nous avons ainsi fait le choix logique de la compacité pour exploiter au maximum le potentiel immobilier du site, tout en veillant à apporter une qualité architecturale à la hauteur d’une opération de haut standing.

Ainsi, nous nous sommes naturellement orientés sur deux implantations distinctes : “maisons de ville” et “immeuble collectif”. Les deux hypothèses exploitent au maximum le potentiel de l’emprise au sol dont nous avons droit : les deux se font sur trois niveaux, avec possibilité de sous-sols. Les deux hypothèses sont construites avec une surface de plancher équivalente, à savoir environ 1.150m² distribués sur 9 maisons (solution A) ou 10 appartements (solution B). Les deux hypothèses, que sont les maisons de ville et les immeubles collectifs, concrétisent des concepts architecturaux en harmonie avec l'environnement résidentiel et le patrimoine bâti remarquable qui caractérise la région.

Nous avons voulu intégrer des éléments d’architecture traditionnelle, tels que les toitures en pente, les loggias et les lucarnes, à travers un vocabulaire  essentiellement contemporain. L’intention est d’apporter du design et du luxe, mais avec des références réconfortantes qui rappellent les décors des villes qui ont une histoire.Toujours sous cette optique contemporaine, nous proposons de travailler par la suite avec des matériaux de façade chauds et réconfortants, comme la brique, le cuivre et la pierre, qui véhiculent la mémoire de habitat individuel et qui apportent une échelle à la fois domestique et urbaine.